Femme Bcbg, Escorte, Non, Pute… (127)

Je suis dans la chambre d’un client à quelques pas de celle où j’ai amené Aliou rencontré dans la gare de Lyon.
Comme il m’arrive de temps en temps, j’ai devant moi un homme qui vit un traumatisme car je pense qu’il est réellement cocu et par mon intermédiaire essaye de parler à sa femme allant même jusqu’à la rudesse pour la convaincre d’arrêter de le tromper.
Je vais être pragmatique, ce soir j’ai accepté de venir faire ce remplacement pour aider Valérie mais là où comme elle le dit-on me prend pour une assistante sociale avec lui je le laisse se rhabiller en prenant un bain jusqu’à ce qu’il soit parti.
C’est en entrant dans la chambre que je vois le massacre, j'ai bien des choses dans ma valise mais sûrement pas un tailleur pour remplacer celui que mon client à complétement déchiré dans notre cavalcade se terminant dans la salle de bain.

Je me vois mal aller jusqu’à ma voiture la chatte à l’air, n’oublions pas que depuis des mois j’ai banni petite culotte et soutient gorges, j’appelle chez nos trois amies mais je les ai envoyés faire de passes pour les calmer.
Je peux appeler Valérie mais je veux éviter qu’elle laisse les petites seules avec un homme fût Vladimir, il reste Livia, j’appelle j’ai son répondeur.
Je lui laisse un message lui demandant de me rappeler vers 8 heures demain matin pour qu’elle se rende à Chennevières me rapporter un vêtement de rechange et que je vais dormir avec la satisfaction d’avoir regonflé mon portefeuille cette nuit.

Il est 7 heures 45 quand le téléphone sonne, je me garde bien de lui demander où elle était, évitant en cela de faire comme Illy accapare toute femme passant à sa portée.
Livia écoute mon problème.

• Tu as le chic pour te mettre dans des situations impossibles, j’arrive je t’apporte de quoi te changer.
As-tu vu le journal ce matin ?
• Non, comment veux-tu ton coup de téléphone vient de me réveiller, je suis dans la chambre où j’étais hier au soir avec un client qui a massacré ma jupe, je t’expliquerais.



Je lui donne l’adresse et le numéro de la chambre.
Quand on frappe, je vais ouvrir et c’est les deux petits déjeuners qu’une soubrette m’apporte, j’allais refermer après lui avoir donné un pourboire quand Livia son casque dans une main arrive un sac d’une grande surface dans l’autre.

• Sympa le petit déjeuner pour deux, j’en ai déjà pris un ce matin, tu dois trouver que je suis trop maigre puisque tu veux que je mange deux fois mais je veux bien boire un café.

Je suis nue elle est en combinaison de motarde blanche, certainement celle pour sortir dans Paris car je me souviens qu’elle m’a dit d’éviter d’en prendre une de cette couleur pour faire de la route.

• Mets-toi à l’aise, si tu as un peu de temps la chambre est retenue jusqu’à 10 heures.
• J’ai rendez-vous à midi à Orly un couple qui part pour le Brésil, je leur porte leurs billets et les références de l’hôtel à Copacabana.
• Le soleil, tu viens on y va.
• Hélas il faut un mâle.
• Dommage.
• Regarde le journal que je t’ai apporté.

« Nous connaissons tous Marie-Christine la responsable politique, c’est du Canada qu’elle a fait son coming-out auprès des quelques journalistes qui l’accompagnent avec notre correspondant, concernant sa jeunesse et les dérives que sa vie à subit jusqu’à ce qu’elle épouse son mari et revient à une vie conforme aux valeurs de sa famille.
Elle nous a avoué que pendant toutes ses années elles avaient eu des partenaires féminins et qu’à la suite de son divorce elle souhaitait s’assumer telle qu’elle était et vivre sa vie de femme aimant les femmes.
Ce qui a été surprenant dans ces explications c’est ce qu’elle nous a montré et dont nous vous mettons une photo en bas de cet article. »

Je regarde, on voit un bras entièrement tatoué jusqu’au poignet, c’est celui de Marie-Christine.

« Dans cette période elle s’était fait tatouer tous le corps sauf ses terminaisons et veux assumer sa jeunesse.

Elle nous a dit être prête à démissionner pour retrouver les passions qu’elle avait connues dans ces temps-là.
Elle nous a ajoutés vouloir faire la prochaine Gay-Pride à Paris avec son amie dont elle a refusé de nous révéler l’identité.
De notre correspondant au Canada »

Je vais pour refermer le journal quand un autre article attire mon attention, c’est la photo de mon client qui est à la une.

« Dernières minutes, démission du responsable politique pouvant atteindre des postes de haut niveau dans les jours prochains, il a été mis en examen pour détournement et abus de biens sociaux, il a détourné une partie des sommes pour la construction d’une maison de retraite, il reste à la disposition de la justice, il semble que ce soit la fin de carrière pour lui.
De notre correspondant en région »

C’est incroyable, bien sûr l’homme arrêté est le mari de Marie-Christine mon client pris en vidéo.
Marie-Christine semble s’être sabordée, choisissant la vérité contre une vie allant contre sa nature, qui pourrait la blâmer, moi qui assume d’être devenue une pute après mon divorce.

• Viens t’allonger, j’ai eu une nuit assez éprouvante, je serais en train de dormir à cette heure si ma copine n’était pas tombée sur un fêlé qui lui a bousillé ses fringues.

Elle m’entraîne sur le lit et quand nous sommes allongées je m’aperçois qu’elle a encore des ressources quand elle pose sa main sur mont de Vénus.
Ses doigts viennent chatouiller mon clitoris toujours aussi prompt à s’enflammer surtout quand c’est Livia qui me doigte et que nos langues se retrouvent.
Elle veut être maîtresse de notre jeu, elle pivote prestement en bonne sportive qu’elle est et sa bouche rejoint mon intimité, elle se sert de ses doigts pour m’ouvrir et plonger sa langue là ou cela me fait du bien.

• Descend un peu que je t’enjambe tu vas me bouffer salope.

C’est la première fois que Livia est grivoise avec moi mais j’aime aussi je me glisse vers le centre du lit et elle passe sa jambe au-dessus de ma figure pour venir plaquer sa chatte sur ma bouche.

Nous commençons à bien nous connaître et rapidement nous jouissons au même moment et aussi fort l’une que l’autre, avant de nous retrouver dans les bras l’une l’autre.

• Sais-tu où j’étais cette nuit ?
• Non, mais tu vas me le dire.
• Avec Annabelle.
• L’attachée de Marie-Christine.
• Oui, j’avais une enveloppe à porter, j’avais une adresse et j’ai eu la surprise de découvrir que cette enveloppe était destinée à Annabelle, certainement pour Marie-Christine car me faisant rentrer elle m’a fait attendre dans sa salle de séjour et c’est enfermé dans son bureau.
Quand elle est sortie elle avait un sourire large comme cela et est venue me prendre dans ses bras.
• Elle t’a dit pourquoi elle était en joie.
• Oui, elle venait de réveiller Marie-Christine et tu vois le résultat sur ce journal.
• Mais le décalage horaire.
• Justement elle a réveillé les journalistes qui étaient présents dans son déplacement et tu vois le résultat, ils ont passé leur article après sa décision d’assumer sa vie avant le bouclage.
• Elle a fait cela malgré la vidéo que je lui avais envoyée prouvant que son mari voulant son poste, il est un enfoiré qui se paye des putes et qui accepte de se faire enculer.
• Qu’il soit Gay tout le monde s’en fiche, mais qu’il détourne des subventions c’était plus solide, voilà pourquoi tu vois le deuxième article.
• J’ai l’air conne.
• Non tu as seulement oublié ce que Marie-Christine t’a dit quand elle t’a reçu la première fois, que son mari l’a amené à être bi était lui aussi tatoué, comment était ton client.
• Blanc.
• Biens sur blanc, pas noir.

Livia ignore une chose que j’ai apprise à découvrir grâce à Démoniaque la tatoueuse, ils appellent les personnes sans tatouage des blancs, moi avec mon tatouage sur l’épaule je le suis un peu moins mais je me rassure hors de question de présenter à mes amis un corps tatoué comme le leur.
Nous nous endormons.


• Au pardon, nous venions faire la chambre, vous devez quitter les lieux il est 9 heures, vous avez oublié de mettre le papier sur la poignée « éviter de déranger ».
• Aucun problème, cela va nous permettre de nous faire belle, je vois que tu m'as apporté un vêtement dans ton sac.
• Tu es presque de ma taille et pour aller plus vite j’avais une combinaison de motarde à ma portée et je l’ai saisi, la voilà.

Elle est rouge certainement celle qu’elle portait à notre rencontre à Orly, je la prends un peu surprise.

• Ma biche, tu viens de la porter, l’entre jambes à l’odeur de ta chatte, mais as-tu pensé aux chaussures, regarde, combinaison et talon haut à semelle rouge, je vais faire sensations dans les couloirs et sur le trottoir pour aller jusqu’à mon parking, même taille, j’ai environ dix centimètres de plus que toi.
Tu veux que les gens disent « Monsieur dames je suis une pute qui rentre chez elle ».
• J’ai une idée, je te laisse mon casque, personne ne te reconnaîtra, je t’attendrais à la sortie du parking où tu me le rendras.
• Oui, tu pourras appeler Annabelle si tu roules sans ton casque, elle joindra notre copine, mais dit moi, comment c’est passé ta nuit, Annabelle t’a-t-elle fait aussi de bien que moi quand tu m’as rejoint ?
• Tu elle folle, jusqu’à ce que je parte avant d’avoir ton appelle je l’ai écouté parler de celle qui semble l’avoir subjugé, elle était touchante à parler au début comment cette amie lui avait fait voir son amour et les successions de choses qu’elles ont finis par se faire.

D’abord Illy à qui j’ai été obligé de faire comprendre que si j’aimais coucher avec des filles, je voulais garder mon indépendance, maintenant Annabelle qu’il va falloir que j’aille rencontrer pour lui faire comprendre la même chose…

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